Depuis quelques jours, le web anglophone est en émoi : le 11 avril dernier, Google a déployé son nouvel algorithme nommé “Panda”. 12% des pages web pourraient être touchées !
Depuis 1998, le premier des moteurs de recherche n’a cessé de faire évoluer l’alchimie qui permet de délivrer les meilleurs résultats possibles à l’utilisateur. Dernièrement, on a ainsi vu émerger une prise en compte de plus en plus importante du web social : une page très tweetée est désormais considérée comme plus pertinente.
Aujourd’hui, il s’agit toutefois d’une mesure restrictive : le but affiché est de pénaliser les contenus de piètre qualité qui émanent soit de systèmes automatisés, soit de rédacteurs travaillant à la chaîne et qui rédigent des pages exclusivement destinées à générer du trafic.
Aucune date de déploiement n’a été donnée pour la France, mais on peut se douter que bon nombre de webmestres doivent être inquiets : sur la marché hexagonal, Google domine avec plus de 90% de part de marché qui sont à comparer avec ses 65% aux US. Lorsque Panda sera activé sur le web francophone, les impacts risquent d’être majeurs : les canaux de trafic alternatifs sont en effet quasi inexistants !
Au-delà des leçons que l’on peut tirer des conséquences d’une telle domination du marché, il est important de remarquer que comme Facebook, Google est en perpétuelle évolution. Ce nouvel algorithme fait écho aux dernières solutions alternatives comme Blekko, un moteur de recherche conçu pour éviter à l’internaute les fameuses “fermes de contenus” et qui avait levé 24 millions de dollars en novembre dernier.