Mobile et Web, j’ai assisté à pas mal de conférences l’année dernière: Lift à Genève, Web2.0 à San Francisco, à Berlin, Mobile World Congress à Barcelone, Web8 à Paris, Cepic à Malte (photo/vidéo) et j’en oublie. C’est un peu logique, me direz-vous: c’est ma passion, mon expertise et mon métier. Comme beaucoup d’entre vous, je serre les budgets en 2009.
J’assisterai pourtant au Marketing 2.0 à Paris les 30 et 31 mars prochain à Paris. Et voilà l’opportunité de partager avec vous, en 10 points, comment je choisis maintenant les conférences auxquelles j’assiste.
- Thématique en totale affinité avec mon métier: j’aborde internet comme une “single platform” d’où partent toutes les applications. Cette conf suit cette approche.
- Conférence fortement contextuelle: rien de plus ennuyeux qu’une conférence dont le contenu ne prend pas en compte la forte évolution du métier. Le notre évolue tout le temps. Les speakers doivent être briefés sur cet axe, sinon ils vous déroulent un speech qu’ils ont déjà donné 5 fois dans l’année. C’est du vécu. Marketing 2.0 joue la carte de cette évolution
- Richesse et pertinence du programme: finalement, c’est lié au point précédent, vous retrouvez souvent les mêmes thèmes abordés superficiellement. Une façon de contourner cela est de regarder le titre des interventions. Plus elles sont pointues, mieux c’est. C’est le principe du ciblage que vous appliquez dans votre business. Cf le programme ici.
- Des speakers de qualité et nouveaux: j’aime bien voir des CEO, mais après avoir vu X fois Tariq Krim en 2007 et Rafi Haladjian en 2008, je veux de la nouveauté. Un autre point est de trouver le bon mix entre CEO et patrons opérationnels qui vont rentrer dans le dur de leur activité. Au Marketing 2.0, j’ai noté Scott Monty responsable de Ford Social Media ou Jan Borgstädt, Bertelsmann Ventures, des spécialistes plutot que des généralistes.
- Des exemples, des exemples, des exemples: un autre bon moyen d’éviter les généralités sont les exemples. Ce qui m’interesse particulièrement aujourd’hui, c’est de trouver des exemples de marketing 2.0 ramené appliqués à l’ancienne économie. Il n’y a pas que les geeks qui utilisent le 2.0. Ici, Martina Zavagno pour Nike, Alex Hunter pour Virgin et Georges-Edouard Dias pour L’oreal feront le métier.
- Une vision internationale, un gout local: sortons de notre coquille française, inspirons nous des meilleurs, mais adaptons à notre marketing à notre culture et notre économie.
- La possibilité de networker utile: je ne suis plus timide, mais je dois me forcer encore pour aller aborder des gens que je ne connais pas. Alors quand ce sont des allemands, dont je ne parle pas la langue, ou même des américains que je ne reverrai plus pour mon business, croyez-moi, je me lasse. Un seul moyen donc: la conférence doit être fortement inscrite dans votre ecosystème. Au Marketing2.0, par exemple, vous aurez des acteurs internationaux, des français de votre connaissance et des collaborateurs à recruter puisque cela se déroule à l’ESCP-EAP (je cherche un stagiaire).
- Limiter le budget: vol + hébergement à l’étranger, cela coute cher. Si le best-off se passe à Paris, même si la conférence est chère, c’est pas mal. Si en plus, vous êtes speaker ou obtenez un code promo, c’est encore mieux. Mais je n’ai jamais rechigné à payer, ici aussi, car la connaissance n’a aps de prix
- Un organisateur puissant: cela facilite l’attractivité de la conférence pour les speakers et la qualité de l’organisation. Le fait que l’on se retrouve en comité un peu restreint n’est pas un handicap, parfois même le contraire. Concernant Marketing 2.0, le site est vraiment lourd, dommage.
- Un événement sur lequel vous avez vos repères: quels qu’ils soient – contenu, lieu, gens, network etc – vous serez d’autant plus performant que vous serez à l’aise. Il faut donc se lancer et être un peu fidèle.
Voilà, vous pouvez me suggérer d’autres critères … et me retrouver sur place le 30 et 31 mars prochain à des moments choisis.