Microsoft a annoncé hier le lancement dans 20 pays de son offre de logiciels en ligne. Microsoft suivra Google sur son terrain et remet en question ses modèles économiques.
En se positionnement sur le marché du Software as a Service (Saas), il ne vend plus des boites, mais des abonnements. Vous accédez à vos applications en ligne, en passant par votre navigateur Firefox ou Internet Explorer. Par exemple, pour 12,78 euros par mois et par utilisateur pour la Business Productivity Online, vous bénéficiez de Suite Exchange (messagerie), Sharepoint (portail collaboratif), Office Communications (communications unifiées) et Office Live Meeting (visio-conférence).
111 partenaires ont été sélectionnés pour distribuer cette offre déjà testée aux Etats-Unis par 700 clients selon Microsoft. Leur rémunération est de 18% la première année.
Bien entendu, comme d’habitude, Microsoft arrive en retard. Deux observations. Ils sont à la fois sur le marché traditionnel de la licence (les fameuses boites) et maintenant celui du Saas. Je ne crois pas que ce soit une mauvaise stratégie car toutes les entreprises ne sont pas mures pour des applications sous forme de Saas. D’autre part, ils s’appuient sur leur force de pénétration dans les entreprises et c’est un atout considérable.
C’est aussi une formidable reconnaissance de la pertinence de cette nouvelle façon de travailler qui consiste à accéder aux applications externalisées. On peut se connecter de partout et de n’importe quelle machine pour retrouver son travail, d micro-portable que vous emmenez sans risque pour votre ordinateur principal ou d’une machine qui vous tombe sous la main au bar de l’hotel face à la plage ou aux pistes de ski.