J’ai croisé hier Patrick Cocquet, Délégué Général de Cap-Digital. C’était l’occasion d’un échange au coin d’une table.
Patrick, Cap Digital lance aujourd’hui Futur en Seine, pouvez vous nous en dire plus ?
Le festival commence le 29 mai pour se terminer le 7 juin et se tiendra sur 40 lieux éparpillés en Ile de France. Avec Futur en Seine, nous voulons mettre des technologies et des démonstrateurs dans les mains du public pour que celui-ci interpelle les entreprises qui à leur tour vont trouver le moyens de valider les services d’usages.
Ca bosse dur! Pourquoi faut-il y aller ?
Tout d’abord pour voir des dispositifs et des gens géniaux. Parler avec des gens qui développent le numérique, se faire une idée de ce que peut être le futur avec le numérique (Web 2.0, réalité augmenté…). Ensuite c’est l’occasion pour le public de venir parler avec les entrepreneurs mais également pour les jeunes et les étudiants de comprendre ce que sont ces technologies et de découvrir les métiers de demain.
Le public pourra t’il expérimenter de nouveaux usages avec des technologies innovantes ?
Absolument. L’épine dorsale a été de préparer Futur en Seine en développant des prototypes technologiques (en parti financés par la région Ile de France) et mis à disposition du public en divers lieux. Il y aura par exemple un télescope à réalité augmentée en haut de l’Arc de Triomphe qui permettra à l’utilisateur de découvrir les rues de Paris au 16eme siècle.
Il y aura des Jeunes venant de CFA qui joueront le rôle de médiateurs pour faciliter le lien et la communication du public avec les professionnels et les techniciens à travers un travail de vulgarisation.
Quels sont les lieux à visiter et leur utilité?
Le premier est un Wikiplaza à la Bastille. Ce Wikiplaza est une architecture éphémère prenant le rôle d’un Medialab ouvert, et ou le public pourra tester les produits. On pourra par exemple tester une Box Wifi qui permet la mesure du bruit, de la population.
Il y aura également un village numérique au pavillon de l’arsenal ouvert le 30 et 31 mai. On pourra y découvrir une trentaine de sociétés comme Violet , CapRobotique , Brain Vision Systems, Quovadis ou encore Comwax qui présenteront leurs technologies telles que la motion capture, les robots du futur ou encore les nouvelles formes de jeux.
Il existe encore de nombreux lieux que je vous invite à découvrir sur le site de Futur en Seine.
Comment Futur en Seine s’inscrit il dans la mission de Cap Digital ?
La première ambition de Cap Digital est de diffuser les technologies numériques à un public le plus large possible. Faire prendre conscience au franciliens du poids économique du numérique et que le monde est en train d’évoluer très vite car les technologies sont en train de changer l’espace temps et notre quotidien.
La seconde ambition de Cap Digital est de placer un événement de classe mondiale sur l’Ile de France (tel que le Mondial de l’Auto) afin de construire l’image de la région à un niveau international. Futur en Seine en est la matérialisation.
Rappelez nous ce qu’est Cap Digital?
Cap Digital (http://www.capdigital.com) est le pôle de compétitivité des contenus numériques. Le pôle est structuré en association loi 1901, à but non-lucratif. Il existe au sein de Cap Digital un regroupement des secteurs qui correspondent à des domaines proches de l’homme (éducations numériques, jeux, ….) et tout ce qui fait l’environnement numérique incluant la robotique humanoïde.
Quelques chiffres ?
En Ile de France, cela représente près de 200 000 emplois même si cela est difficile à identifier car nous sommes dans une nouvelle économie. Cap Digital, c’est l’émulation de PME, de grands groupes, de laboratoires ou encore d’universités afin d’arriver à de la création de valeur et d’emplois sur la région.
L’Ile de France est aujourd’hui dans le groupe de tête des 5 régions au Monde.
Merci Patrick et lot’s of good vibes to Paris en Seine