Raphael Briner launches Hyperweek. It’s Facebook + WordPress

Hyperweek, a swiss based project, founded by Raphael Briner, just launched and i like the concept. It is the possibility for each and everyone to build an online magazine around his passion and invite contributors to share and upload content.

Think of Hyperweek as a mix of WordPress and Facebook, the social media platform. The model is rather smart. Such an initiative has the potential to become a very large online publishing group with tens of thousands magazines written by amateurs around their passions

HyperWeek.com offers a new kind of mix between pictures and texts: the new cover format is here to attract new users to your groups, as magazines do in the real world. First you write title & caption, attach the picture of your choice, then you style it with a lot of possibilities.


I interviewed Raphael Briner, its founder, who had previously created Electron Libre, a successful web agency.

FP: Raphael, qu’est ce Hyperweek?
RB: HyperWeek aide les éditeurs et lecteurs à joindre leurs forces pour partager des articles, images, réalisations et conversations à l’intérieur de groupes thématiques et sélectifs. Nous offrons par exemple à des bloggeurs la possibilité de se joindre pour créer un blog collectif, le contenu pouvant provenir de plateformes blog diverses.

FP: Blog collectif? Ou est l’innovation?
RB: Je t’en cite trois. Une nouvelle approche pour promouvoir et rendre attractif les groupes, avec une couverture, comparable à celles des magazines, créant une multitude de possibilités visuelles et fonctionnelles. Une interface modulaire et versatile pour donner du caractère et une identité plus forte aux groupes, comprenant des structures de page véritablement uniques, sortant des grilles classiques qui sont généralement deux ou trois colonnes identiques.Un widget de groupe permettant de mettre en avant ton groupe ailleurs, dans ton blog ou dans les commentaires d’un autre blog, sur Myspace, sur Youtube, etc.


FP: C’est potentiellement un nombre infini de magazines en lignes.

RB: Oui, avec une ambitieuse plateforme socialmedia qui embrasse les standards web contemporains: API, portabilité de données, Widget riche, suivi de tes activités, mise en évidence de l’attention et personnalisation poussée.

FP: Quel est justement ton analyse des plateformes existantes?

RB: Facebook, devenu entre-temps le premier réseau mondial, est le nec le plus ultra pour une action guerilla comme la promotion d’une cause humanitaire ou le soutien d’un sportif olympique. Mais, il y a clairement une porte ouverte pour aller plus loin qu’un simple décompte numéraire de supporteurs. Google et Yahoo groupes n’ont pas bougé ces dernières années et la personnalisation visuelle est de loin… rachitique.

FP: Sans parler du contenu sur Facebook. Beaucoup de bruit pour rien.
RB: Oui, mais Facebook et Twitter ont prouvé le succès des informations succintes mais très régulières, temporaires et pour certains superficielles. Le bruit est cependant très grand et même si Friendfeed a mis en place des “newsrooms” pour canalyser le bruit, ça reste une marée bretonne. Une condition primordiale pour garder le côté humain: un processus manuel de distribution. Quel plaisir de voir qu’un de vos amis fait l’effort d’alimenter votre groupe ! C’est aussi simple que cela. Le crowdsourcing via les wikis continue de très bien marcher. Il n’y a pas que le crawl, le flow ou autre délicatesse sémantique (qui n’a tendance qu’à marcher dans certaines langues), il y a nous, simplement et des espaces de contenu.

FP: J’aime beaucoup l’experience utilisateur sur Hyperweek.
RB: C’est vrai qu’ HyperWeek suit cette vision de simplicité et efficacité, avec une orientation clairement orientée contenu, processus éditorial et personnalisation visuelle auxquels je te sais sensible.

FP: Les contributeurs sont ils rémunérés?
RB: Non

FP: Que gagnent ils à le faire?
RB: L’individu n’existe qu’à travers le collectif. Il recherche constamment à se définir et à paraître. Les groupes sont des claires étiquettes sur les préoccupations de chacun. Il y a une phrase magnifique de Joseph Beuys qui illustre bien HyperWeek: “Je suis un émetteur, je rayonne”.

FP: Comment gagnes tu de l’argent?
RB: Un mix de modèles. Des compte pro, très similaires à Flickr. Des comptes entreprise, très similaire à Movable type, soit des stats, des widgets et applications orientées entreprises. Du whitelabel, j’ai déjà des opportunités qui apparaissent. Et du sponsoring: je me réjouis de voir des marques arriver dessus.

FP: Attention au White Label. Tu défocus et cela demande beaucoup de ressources. Félicitations en tous cas.